dimanche 12 mai 2013

A PROPOS DES DECHETS VERTS

On comprend assez aisément que bruler des déchets quels qu'ils soient, pose aujourd'hui un problème environnemental bien identifié. En outre, la réglementation européenne ne nous laissera guère le choix à terme.  Reste le problème de la destination finale de ces déchets verts.  On ne peut les laisser sécher sur un terrain au risque de provoquer des incendies.  Je me demande même si cette disposition est légale. Tout le monde ne dispose pas d'une remorque ou d'une camionnette pour les transporter en déchèterie.  Il faut donc trouver une solution pour faciliter le traitement de ces déchets car chacun n'aura pas forcément les moyens de se payer un broyeur.  Je sais qu'il existe un projet d'achat d'un tel dispositif par la communauté de communes ou bien par les communes elles-mêmes; reste à trouver une organisation originale pour que l'accès à ce broyeur soit facilité de façon à ne pas décourager les bonnes volontés.  Les propositions sont les bienvenues.  Jean-Yves HUET


à lire en complément d'information
lettre de l'AdéFa 7 résidence des Cauvets 83440 Fayence à Monsieur Jean Luc Fabre Maire de Fayence Objet : Arrêté préfectoral "emploi du feu" du 16 mai 2013 Monsieur le Maire Votre utile réunion de ce soir a du vous confirmer le haut niveau d'exaspération d'un grand nombre de vos administrés confrontés au nouvel arrêté en marge. Si ses principes fondateurs écologiques peuvent être compris dans leur principe, il est certain que leur application impromptu, sans préparation et sans mise en place des moyens d'accompagnement indispensables relève d'une faute politique des responsables publics qui l'ont mise en oeuvre sur nos territoires semi ruraux. Passons sur le mélange étrange de préoccupations de sécurité incendies, assimilées de longue date par tous les varois responsables, avec celles de santé publique liées aux problèmes de pollution qui sont la matière nouvelle de l'arrêté. S'il a eu pour but de faire glisser l'amer avec l'évident, il n'est certainement pas atteint et la confusion des esprits peut conduire à occulter la 1° préoccupation, essentielle, avec le risque inutile d'inciter les "révoltés en puissance" à négliger cet essentiel. Livrons nous alors à un petit exercice de politique administrative comparée entre l'arrêté varois et celui de nos voisins du 06 (ci joint). Là où notre préfecture noie son poisson dans la réglementation sécuritaire, celle du 06 propose une rédaction indépendante, légère, compréhensible et qui a le grand mérite de définir clairement les dérogations de bon sens adaptées aux particularités de nos territoires et applicables aux particuliers comme aux professionnels : il s'agit simplement d'autoriser le brûlage des tailles d'oliviers (rapide et indispensable pour l'équilibre phytosanitaire de ces plantations qui fondent nos paysages, ce que l'on semble ignorer à Toulon, mais pas à Nice), des tailles de mimosas pour des raisons évidentes de volumes dans les zones concernées, et des tailles de fruitiers pour les 2 mêmes raisons. A moins que nos responsables ne trouve judicieux de mettre en place une règlementation qui sera massivement tournées, et d'aller ainsi à l'encontre des buts généraux poursuivis (on appelle cela du sabotage), il nous semble indispensable, d'abord de décréter un moratoire d'application de l'arsenal répressif connexe au texte pour une durée compatible avec la mise en oeuvre des moyens utiles et la maturation des esprits, ensuite de revoir le texte lui même pour que son application ne relève pas du casse tête pour les élus de terrain et de l'incompréhension définitive de nos concitoyens. Nous savons que nos préoccupations sont aussi celles de l'élu que vous êtes, même si le représentant local de la puissance publique se doit d'assumer ses responsabilités Fayence le 9 octobre 2013 incidentes, nous savons aussi que votre voix et celles des maires ruraux du Var ne manqueront pas d'amener notre Préfet à revoir la médiocre copie de ses services. Nous vous prions de croire, Monsieur le Maire, à l'expression de nos sentiments distingués et les plus cordiaux. AdéFa

9 commentaires :

  1. Voilà un exemple d'opération dans une commune du Nord : http://www.lavoixdunord.fr/region/la-ville-se-donne-de-la-benne-pour-ramasser-les-dechets-verts-ia24b0n1247997

    La Ville renouvelle son opération « bennes vertes ». Chaque samedi après-midi jusqu'en novembre, les habitants peuvent déposer gratuitement herbes et branchages dans des conteneurs.
    "La communauté urbaine met à disposition les bennes, la Ville fournit les employés municipaux. Les déchets sont ensuite acheminés au centre valorisation organique." Et cela, le jour même.

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  2. La solution des Verts (tres rouge)
    On embauche des employe communaux et regionaux et on augmente les impots les taxes locales ......
    C'est ecrit

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    1. Quelle(s) solution(s) proposez-vous ? Le bon sens civique ? c'est un arrêté préfectoral du 16/05/2013 qui interdit le brûlage des déchets verts sur l’ensemble du département. Ce n'est pas une démarche locale. Que faire pour accompagner les habitants ?

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  3. Dans pas mal de pays et de petites iles du Pacifique ou l'espace manque, on utilise un système de compost vertical. Presque tout y passe et cela procure suffisamment de compost/engrais pour retourner a la terre et la nourrir. Le prix de ces larges machines se retrouve très vite amorti. J'en ai vu une fonctionner sur l'ile de Lord Howe (Aust) et le nombre d'employés est minimal.
    Les emballages et palettes prenaient trop d'espace et ce système pourrait aussi bénéficier a la commune entière.

    http://www.zerowaste.co.nz/vcu-technology/

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  4. Bonjour,

    À ce jour, les déchets verts doivent être amenés en déchetterie à tourrettes par ces propres moyens. Ces déchets sont transportés par bennes jusqu'à un centre de compostage se trouvant je crois dans l'Est var. Tout cela représente des frais de transport mais également induit de la pollution. Les déchets verts sont des charges pour la CDC donc à nous contribuables.

    L'idée est de réduire les coûts de transport et de valoriser en local nos matières vertes. Une plateforme de compostage dans le canton me paraîtrait un projet qui peut s'inscrire dans le développement durable. En effet le nombre de déchets devrait considérablement augmenté si les gens ne peuvent plus brûler. À ce jour, les professionnels payent le prix fort, 80 euros la tonne pour déposer les déchets verts en déchetterie et je pense que dans un avenir très proche les particuliers mettront aussi la main à la poche vu les volumes qu'il faudra traiter. Vous conviendrez que la mise en déchetterie représente une lourde charge pour les entreprises alourdissant la facture pour les clients. La déchetterie de tourrettes peut elle faire face à cette augmentation de volume de fréquentation?

    La plateforme de compostage permettrait d accueillir plus de volume, de retraiter les déchets localement, de valoriser les déchets par la revente du compost et faire baisser le coût pour les professionnels. D'autres ont eu cette idée mais la ligne politique actuelle n'en a pas tenue compte. Peut être qu'au pied du mur cette solution semblera adéquat?

    Pour aider les personnes n'ayant pas les moyens techniques d'amener les déchets verts en déchetterie, il existe déjà les composteurs individuels pour les faibles volumes vendus 15 euros à la CDC. La benne commune paraît une bonne idée. La mise à disposition d'un camion benne à grappin pour le ramassage des déchets chez les particuliers. Ce système existe pour les encombrants pour la ville de cannes. Il est bien entendu que ces systèmes ont un coût pour la commune.

    Christian ISNARD

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    1. Il faut différencier le cas des professionnels de celui des particuliers ainsi que les jardins d'agrément, les agriculteurs et les propriétaires forestiers.

      Pour ce qui concerne les professionnels ils ont le choix entre broyer les végétaux (ce qui est maintenant souvent le cas) et les laisser sur place, ou les apporter en déchèterie.

      Le projet de plateforme de compostage ne fait toujours pas l'unanimité. Sans envisager de collecte pour les particuliers, la communauté de commune prévoit l'achat d'un broyeur. La solution proposée est que chaque commune mette à disposition des habitants un terrain où ils pourraient déposer leurs rémanents et lorsque la quantité serait suffisante de broyer le tout. Reste que pour le particulier qui ne dispose pas d'un véhicule adéquat, le transport de ces déchets parfois volumineux et encombrants ne manquera pas de poser des problèmes.

      Pour les agriculteurs le brûlage dans certains cas est toujours autorisé notamment lorsque les végétaux sont atteints par des maladies (oliviers) et pour les propriétaires forestiers la solution est de créer des groupements afin de valoriser la forêt tout en l'entretenant.

      Une réflexion d'ensemble s'avère donc nécessaire et les propositions de chacun seront les bienvenues

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  5. Mesdames messieurs,
    Je crois que certains français et Européens sont tombés sur la tête et ont subi un traumatisme écolo ! Grave voir très grave ! De tout temps l'homme a brulé les déchets verts ! Aujourd'hui les écolos pour ce qu'ils représentent ? Pas grand- chose ils s'attaquent à un sujet ridicule lorsque l'on voit la pollution créée par les avions qu'ils utilisent, les voitures, les motos .... ! Que représente quelques branches de plantes naturelles qui brulent ???? Un peu de bon sens ferait beaucoup de bien aux écolos !
    D'un côté ils ne veulent plus de nucléaire, ils préconisent le poêle à bois, alors qu'elle est la différence que de faire bruler 4 branches dans un jardin ????? Sinon que la stupidité intellectuelle humaine verte dite écolo ! Respectons les traditions ancestrales naturelles !!
    Demain il faudra interdire les feux de cheminées, les poêles à bois et on se chauffera avec la peau de bête ? Non j’oubliais la fourrure naturelle est aussi interdite !
    Michel GRAILLE

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  6. Bonjour,
    au lieu de vous poser des questions embarassantes : où déposer, comment et combien coûte pour évaquer nos déchets écolos de jardin, il serait préférable de se poser quelques bonnes questions ? qui pollue le plus ??? les voitures les avions les industries ....? ou les déchets des jardins !!!!! et faire le bon vote afin d'éviter toutes ces absurdités !
    Vous parlez de polution ? alors réfléchissez où se verse la sortie de la centrale d'épuration de Montauroux Callian ?????? bon bain dans le lac !!!
    Michel GRAILLE

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  7. ademe, Exemple à suivre | tarification incitative des ordures ménagères.

    http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?cid=96&m=3&id=77325&p2=14134&ref=14134&p1=1

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